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Lancement de La Filière Alimentaire Artisanale Contrôlée

  • Claude IZARD
  • il y a 3 jours
  • 4 min de lecture

La filière alimentaire artisanale contrôlée est LA filière alimentaire artisanale d’avenir !
La filière alimentaire artisanale contrôlée est LA filière alimentaire artisanale d’avenir !

 

La filière alimentaire artisanale contrôlée représente une voie stratégique et durable pour l’avenir de la production alimentaire. Elle se caractérise par une combinaison de savoir-faire traditionnel, de qualité et de respect des normes modernes de sécurité et de traçabilité afin de répondre aux exigences des consommateurs tout en préservant l’intégrité des produits.

 

Je souhaite vous la présenter en 5 points clairs :


 

1)     Un savoir-faire traditionnel préservé

La filière alimentaire artisanale repose sur des techniques de production manuelles et souvent familiales qui ont été transmises de génération en génération. Ces méthodes permettent de garantir des produits authentiques, avec des saveurs uniques et une qualité optimale. L’artisanat alimentaire valorise le travail de petites unités de production, souvent locales, qui permettent de maintenir un lien direct avec le consommateur. 

 

 

2)     Le contrôle et la traçabilité comme garants de qualité

L’un des principaux atouts de la filière alimentaire artisanale contrôlée réside dans les mécanismes de contrôle rigoureux auxquels les produits sont soumis. Ces contrôles incluent :

·        La traçabilité des matières premières : chaque ingrédient est soigneusement sélectionné, souvent en partenariat avec des producteurs locaux et des circuits courts, afin d’assurer sa qualité.

·        Les normes sanitaires et de sécurité : la filière doit respecter des normes strictes qui garantissent la sécurité alimentaire des produits, cela inclut le respect des délais de conservation, des températures et des conditions de production.

·        Les labels de qualité : les produits peuvent obtenir des certifications (bio, AOP, IGP, etc..) qui attestent de leur origine, de leur mode de production et de leur qualité supérieure.

·        Le respect de l’arrêté « Fait-Maison », le fonctionnement artisanal de l’entreprise où les produits sont achetés brut et transformés sur place par l’artisan.

 

3)     L’attrait pour les consommateurs soucieux de l’éthique

Les consommateurs d’aujourd’hui sont de plus en plus soucieux de la qualité, de la provenance mais aussi des conditions de production des aliments qu’ils consomment. Dans ce contexte, la filière artisanale contrôlée répond aux attentes d’une clientèle recherchant des produits authentiques, durables et respectueux de l’environnement. En privilégiant la proximité et les circuits courts cette filière permet de soutenir aussi l’économie locale et de réduire l’empreinte carbone liée au transport des produits alimentaires.

 

4)     Une production durable et éco-responsable

Les producteurs artisanaux sont souvent plus enclins à adopter des pratiques respectueuses de l’environnement, cela peut inclure :

·        La réduction des déchets : par exemple, en minimisant les emballages plastiques ou en recyclant les matériaux.

·        L’utilisation de ressources locales et durables : moins de dépendance aux matières premières importées, réduction des distances parcourues et utilisation de méthodes agricoles respectueuses de l’écosystème.

 

5)     Un marché en pleine expansion

La filière artisanale est en plein essor, grâce aux changements des habitudes des consommateurs mais aussi grâce au renforcement des circuits courts. Les petites entreprises sont de plus en plus intégrées dans des réseaux coopératifs ou des initiatives de vente directe comme l’augmentation des marchés locaux, les AMAP (Associations pour le maintien d’une agriculture paysanne).

 

En conjuguant tradition et innovation la filière alimentaire artisanale contrôlée représente un modèle d’avenir pour l’artisanat alimentaire. Elle répond à une demande croissante de transparence, de qualité et de durabilité, tout en maintenant l’économie locale et en respectant l’environnement. Elle est dans ce contexte précis, une alternative crédible et pérenne face à l’industrialisation de la production alimentaire.

  Son seul problème aujourd’hui, le manque de rentabilité du au coût salarial, notre association propose de changer le calcul des charges sociales en supprimant les charges sur le salaire sauf la retraite et créer la CSE, la Contribution Sociale d’Entreprises sur le résultat du travail de l’homme, de la machine et des importations moins la masse salariale (la productivité). Les importations sans coût de production en France.

Cette réforme permettrait au salaire brut de se transformer en salaire net moins la cotisation retraite et l’entreprise de main d’œuvre pourrait relancer l’embauche. La justice sociale rétablie permettrait à la sécurité sociale de rétablir ses comptes mais aussi l’augmentation de la cotisation retraite qui permettrait l’augmentation des retraites.

D’autres propositions sont en réflexion notamment la fiscalité mais aussi les règles de concurrence pour refaire vivre le milieu rural et le centre ville.

Le développement de la filière artisanale avec toute la communication nécessaire devrait permettre la relance de nos métiers et bien sûr accroitre leurs attractivités pour les jeunes en recherche de métiers qualifiant, valorisant tous les savoir-faire.

Cette nouvelle dynamique devrait améliorer encore le rayonnement de notre gastronomie et développer le gastro-tourisme. Une richesse économique qui est une exportation à domicile. En effet, nous vendons à des étrangers sur place. La Taxe Trump ne nous concerne pas, ils achètent et consomment Français en France.

Nos sentiers de patrimoine gourmand pourront profiter de cette nouvelle dynamique pour se développer davantage.

La mise en valeur du secteur artisanal de France de la filière va nous permettre de développer une formation que j’ai mis en place avec M. Jean-Pierre Saysset et l’UMIH, « Métiers étude gastronomie » qui aboutira à des diplômes inter-métiers avec un niveau Brevet de Maîtrise pour les métiers de base et un niveau CAP pour les métiers annexes.


Un effort particulier sera fait sur la connaissance des produits de saisons, des cuisines régionales pour les cuisiniers, mais aussi, pour les métiers de salle auxquels nous voulons donner une place très importante. Et pourra être également une aide importante pour les cuisiniers de collectivités qui recherchent de plus en plus à cuisiner local.


C’est à nous de rétablir la vraie qualité en la pratiquant nous-mêmes et surtout en la garantissant pour le consommateur.


 
 
 

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